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21/06/2013

UNIVERS DE CAUCHEMARS

S'OUVRIR LES VEINES.jpg

 

UNIVERS  DE  CAUCHEMARS

 

Le passé et le présent se mêlent en un univers de cauchemars

Ouvrant des gouffres insondables et gigantesques de noirceurs

En ce théâtre de l'intime qui frôle ces abîmes railleurs

Où la folie et la mort guettent les humains égarés.

 

Au cœur de ce combat paradoxal dans lequel il se débat

S'exaspère une impatiente séquence aiguisée au plus terrible

Quand la solitude et la peur deviennent insupportables.

 

Alors il sent bien qu'il s'enfonce a l'embrasé profond de sa tragédie,

Identifiant soudain la nécessité vive de veines excédées à ouvrir...

 

P.  MILIQUE

20/06/2013

FRONDE ACÉRÉE

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FRONDE ACÉRÉE
Il prend la plume pour évacuer ses fétus de colères,
Pour, sans jamais s'attarder à les prendre en compte,
S'affranchir des voix multiples qui tentent de le dissuader d'accuser
Les minables turpitudes d'un pouvoir notoirement corrompu.

Cette fronde acérée, dépourvue de complaisance, présente sans conteste
Un risque majeur à courir qu'il assume en ces temps énervés et incertains....

P. MILIQUE

18/06/2013

VERTIGE ENFLAMME

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VERTIGE ENFLAMME

 

Abysses spectrales, agonie fiévreuse

Dans le sentiment qui se meurt,

Défait par la violence du refus.

 

En ces abysses n'existerait-il vraiment

Qu'immonde pestilence au cœur muet?

 

Voilà que flottent soudain sens et valeurs

De tout ce qui s'est déjà vu, lu et entendu

Dans agrippé rageur des souvenirs fous.

 

         Voyez l’amertume dans les mots que j'abandonne,

         Mon âme l'a saignée m'imposant la vive douleur,

         La honte, la tristesse et la pluie froide dans le cœur,

         Et le pesant d'un lourd tribut au pardon que je donne.

 

Culpabilité contrainte qui attise le vertige,

Flot exaspéré dans l'infiniment dense qui aspire

L'âme et la chair criblées d'échardes répétées,

Neurones affaiblis, muselés par la morsure vive.

 

Comment se débarrasser de si monstrueuses serres

Que la nuit obstinée entortille de filaments rouges

Et de mensonges éhontés infiltrés dans l'entaille?

 

En ces noirs abysses n'existe assurément

Qu'immonde pestilence au cœur muet,

Tandis que souffrance, désespoir et humiliation

Alimentent un indicible qu'il devient urgent d'écrire.

 

P.  MILIQUE

17/06/2013

CESAR VALLEJO : "HIVER PENDANT LA BATAILLE DE TERUEL"

 

CESAR VALLEJO 

"HIVER PENDANT LA BATAILLE DE TERUEL"

Lu par Thierry Hancisse


Extrait de Poèmes humains, éditions du Seuil, 2011

Traduit de l’espagnol par François Maspero

Extraits choisis par Philippe Garnier

 

Cesar Vallejo est né à 3000 mètres d’altitude dans les Andes péruviennes en 1892, onzième enfant d’une famille pauvre où se mêlent les sangs espagnol et indien. Il a connu les plantations sucrières et le travail des mines, il a vu de très près l’exploitation qui confine à l’esclavage. Très vite il met le langage sous tension et invente un humanisme violent, sans aucune trace de sentimentalité, parsemé d’images à la force hermétique. Ses premiers recueils le situent d’emblée dans l’avant-garde des années 20. Communiste, fuyant la police péruvienne, il vivra et mourra dans le dénuement à Paris en 1938. Les plus intenses de ses textes ont été écrits pendant la Guerre d’Espagne, dans le recueil Espagne, éloigne de moi ce calice.

 

Prise de son, montage : Julien Doumenc et Pierre Henry

Assistante à la réalisation : Laure-Hélène Planchet

Réalisation : Michel Sidoroff

NOUVELLES PERSPECTIVES

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NOUVELLES PERSPECTIVES

 

A nourrir la trouble détestation de soi-même,

Il devient difficile d'occulter la sensation désagréable

Procurée par l'amoncellement  continu de menaces

Parfois stupéfiantes de laideurs revendiquées.

 

C'est toutefois l’occurrence d'un mélange détonant

Aux effets secondaires par nature insoupçonnés

Et capables de proposer une réconciliation

Avec l'ordre d'un monde tout en convulsions.

 

Voilà que s'offre la touchante beauté de nouvelles perspectives,

Et instaure, imprévisible autorité, de la lumière dans les yeux.

 

P.  MILIQUE

16/06/2013

S.O.S AMOUREUX

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S.O.S  AMOUREUX

 

Il a connu le goût mielleux du baiser de chair

Et livré sans retenu son trouble au plaisir permis

Par cette histoire d’amour magnifiant l’inespéré.

 

Il s’est nourri avec gourmandise de volupté et de tendresse

Dans un aboutissement passionnel sans limites.

 

Mais il doit dans l’urgence exprimer l’intense du vrai :

Un destin tragique et confus, inextricablement mêlé,

Les a, tout au long de leur vie, plongés vers le chaos,

Vers ce but cauchemardesque qu’aucun d’eux n’avait perçu.

 

De fait, ils souffrent désormais de cette épreuve lourde et moite

Qui retombe inerte et livide sur leurs cœurs

Où la fin si redoutée, et si honnie, a déjà commencé.

 

Cette histoire d’amour, c’est son histoire de vie :

C’est aussi celle de son naufrage.

 

P. MILIQUE

15/06/2013

SAUVE PAR LA CAMARDE

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SAUVE PAR LA CAMARDE 

 

Qui peut juste comprendre

Ce malheur nocturne chargé de drogues-poisons,

Ces nuits que tout le jour ne saurait guérir

De l’amitié surhumaine de la mort

Dans l’infini transparent qui sert d’horizon

Et accède, exaspéré, aux portes

Apaisantes de l’autre univers.

 

P.  MILIQUE

14/06/2013

CONCISIONS FRAGMENTAIRES 24

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Embarquement pour le rêve certes,
Mais comment, avec quels mots,
Espérer décrire l'indescriptible?


Comment exprimer l'éblouissement?
 
P. MILIQUE

13/06/2013

UNIVERS D'ENTRELACS

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UNIVERS D'ENTRELACS

 

Il est vrai que par certains côtés,

Le texte se révèle parfois terrifiant.

 

Alors même qu'il nous était comme  sorti de l'esprit

Voilà que sa relecture impromptue nous déconcerte.

 

Bien sûr, cela interpelle au presque immédiat

Et il est à se demander dans quel univers d'entrelacs,

Dans quelles obscures fulgurances s'est débattue l'âme

Pour, déroutante douleur, parvenir à dire, donc à être.

 

Tout cela s'éprouve si vibrant de passion,

Si terrifiant de noirceur au tréfonds...

 

P.  MILIQUE

JEAN GUIDONI (Captation Personnelle) "TON CUL EST ROND..."

 

JEAN GUIDONI

 (Captation Personnelle) 

"TON CUL EST ROND..."


JAMAIT/GUIDONI/DIDIER

CHANTENT LEPREST

AU THÉÂTRE OLYMPE DE GOUGES 

MONTAUBAN

LE 8 MAI 2013


12/06/2013

RÉPONSE EMBARRASSÉE

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RÉPONSE  EMBARRASSÉE

 

Il aime les mots. Il aime que cela se tienne.

 

Il faut porter l'accent sur cette singulière écriture,

Mais cela évoque bien autre chose que la maîtrise

Dans la poursuite profuse et ponctuelle du texte.

 

Il y a une grande sensualité qui vibre dans ses mots,

Il y a de belles images qui rendent le rythme élégant,

Des attentes insensées, fouettées par un fort vent de pensées.

 

Cependant tout cela est un leurre, un ramassis d'hypocrisies,

Car il se meurt à essayer de convaincre en déposant

Une espèce de voile pour en cacher l'absurdité profonde.

 

Alors, ce n'est une solution en rien, tant cette évidence est:

Le corps n'est jamais pour lui un lieu d'apaisement,

Ce corps détestable, détesté, qui le fait tant souffrir,

Et taille d'emblée l'impétrant d'une réponse embarrassée.

 

P.  MILIQUE

JUR (Captation Personnelle) AU "MAGIC MIRRORS"

 

JUR

 

(Captation Personnelle)

 

 

 

AU 

"MAGIC MIRRORS"

 

FESTIVAL ALORS... CHANTE!

 

MONTAUBAN

 

LE 8 MAI 2013